La douane comorienne commence à renouer avec la croissance si l’on tient compte du tableau de bord récapitulatif, publié par la direction générale et dont La Gazette/Hzk-presse s'est procuré une copie. Rien qu'au mois de novembre, elle enregistre le chiffre record de 1,8 milliards fc de recette hors taxe pétrolière. Un chiffre jusque là jamais atteint d'après Chabani Ibrahim directeur régional de la douane de Moroni.
« En un mois, on a presque triplé les recettes », s'est-il réjouit, ajoutant que cela n'a rien à avoir avec les années antérieures. Bien qu'à Moroni les chiffres qui tournent autour de 1 milliard à 1,3 milliards fc force l'admiration, à Mutsamudu c'est l'espoir qui renaît. Les recettes avoisinent en moyenne pour le mois de novembre les 500 millions fc. Et pourtant là-bas « la situation était alarmante. Au 17 Août nous étions à 67 millions fc. Face à cette situation, accompagné avec le ministre des finances et du budget on est allé dire ce qu'il faut », a confié Soeuf Kamalidini, directeur général des douanes.
Le tout nouveau patron de l'administration générale des douanes d'habitude peu bavard, s'est réjoui d'une performance en nette progression depuis presque trois mois, une sorte de défi à relever pour celui dont la nomination à ce poste a été prise avec certaines réserves.
D'où vient la recette magique qui a relancé une croissance dont le représentant du Fmi avait salué la performance lors du lancement officiel du nouveau code des douanes. « Le réveil de l'administration et l'application des textes qui ont fait évoluer beaucoup des choses », dira le directeur régional de la douane de Moroni. « La mise en œuvre de quatre mesures spécifiques », a renchérie le directeur général des douanes.
Il s'agit de la réorganisation des auxiliaires en douane : « au début, n'est pas transitaire qui veut. Nous avons voulu mettre fin à cette cacophonie. De 100 on est arrivé à 12 auxiliaires sur l'ensemble du territoire », a-t-il dit. Dans la même foulée, la direction générale mettra à la disposition des transitaires la télé-déclaration réduisant les va-et-vient aux ports, mettant également fin aux déclarations manuelles qui seraient d'après-lui le nid de tous les désordres.
« Toutes les centres sont connectées. Nous avons garanti une connexion permanente 24/24 », a-t-il assuré. Autre mesure qui fait grincer des dents, même dans les chancelleries diplomatiques, c'est la révision du régime d’exonération. A l'en croire, il y a quatre voir cinq régimes d'exonérations accordés : aux ambassades et organisations internationales, aux conventions d'établissement et les ONG et enfin les agréments. La cinquième serait l'exonération dite [discrétionnaire] qui n'a aucune base juridique.
« On a mis de l'ordre sur tout sauf le cinquième que nous avons carrément suspendu », a-t-il fait savoir. Les opérations d'enlèvements à crédit dont ont bénéficié les opérateurs économiques ont été également bannies.
« La douane n'a pas vocation à accorder des crédits », a-t-il soutenu, ajoutant que la direction autorise toutefois les crédits d’enlèvement garantis par les banques.
La dernière mesure touche le personnel, le directeur a mis de l'ordre dans l'écurie d'Augusto. « Comme le douanier n'est pas en contact avec l'argent et avec le client, il se concentre sur son travail », a-t-il dit.
Il faut noter que si M. Kamalidini arrive à imposer ses mesures aussi draconiennes qu'elles sont, c’est qu'il a le soutien de poids du chef de l'État et la volonté des gouverneurs des îles. « L'État est le premier contribuable et il doit s’acquitter de ses droits, a-t-il indiqué, même le ministère des finances n'est pas épargné ». L'État lui a fixé un objectif de deux milliards fc pour le mois de décembre. « C'est un objectif atteignable », a-t-il rassuré, tout souriant comme à son habitude.
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